Le Suyeong Yaryu est une pièce de théâtre traditionnel masqué originaire de Suyeong-dong, Nam-du et Busan.
Remontant à près de deux siècles, il appartient à la tradition des théâtres populaires coréens, où se conjuguent rite, satire sociale et expression esthétique.
Reconnu comme bien culturel immatériel depuis 1971, il s’agit d’un véritable rite collectif, qui associe le jeu des acteurs, la danse et la musique.
Programme du spectacle
Gilnori (Jeu de rue)Préambule rituel et festif, il s’ouvre par un sacrifice aux divinités tutélaires et aux esprits des montagnes, avant de se déployer en procession rythmée de percussions et de chants. Ce cortège musical, destiné à attirer l’attention et instaurer une atmosphère de fête, constitue l’ouverture traditionnelle du Yaryu.
La Danse des Huit ImmortellesHuit danseuses, parées de costumes somptueux et de couronnes fleuries, dessinent sur scène diverses figures symbolisant la nature. Cette danse, éclatante de grâce, aurait autrefois intégré des courtisanes pour magnifier la réussite de l’événement.
Le Lettré et le Valet (Malttugi)Dialogue burlesque et dansé où le valet raille avec verve l’incapacité et la vanité des lettrés, dénonçant par la satire les travers de l’aristocratie et appelant à l’égalité sociale.
Le Lettré et l’Esprit malfaisant (Yeongno)Errant dans ses pensées, le lettré est assailli par un esprit venu du ciel, le Yeongno, drapé d’un voile noir, qui le harcèle avant de le dévorer.
Le Vieillard, la Vieille et la Jeune ÉpouseCette pièce illustre, avec humour et gravité, les tensions d’un ménage déchiré entre l’épouse légitime, la concubine et une jeune promise, mettant en relief les difficultés de la vie conjugale et familiale.
Le Jeu du LionInspiré des croyances locales liées au relief de Suyŏng, il met en scène un lion gigantesque affrontant un tigre, pour finalement le dévorer. Ce combat symbolise un rituel d’exorcisme destiné à chasser les influences néfastes.
La Marche Funèbre (Sangyeo)Reconstitution de la procession funéraire traditionnelle coréenne, elle incarne l’expression communautaire du deuil et de la mémoire collective, rythmée de chants visant à accompagner le défunt dans son dernier voyage.
Remontant à près de deux siècles, il appartient à la tradition des théâtres populaires coréens, où se conjuguent rite, satire sociale et expression esthétique.
Reconnu comme bien culturel immatériel depuis 1971, il s’agit d’un véritable rite collectif, qui associe le jeu des acteurs, la danse et la musique.
Programme du spectacle
Gilnori (Jeu de rue)Préambule rituel et festif, il s’ouvre par un sacrifice aux divinités tutélaires et aux esprits des montagnes, avant de se déployer en procession rythmée de percussions et de chants. Ce cortège musical, destiné à attirer l’attention et instaurer une atmosphère de fête, constitue l’ouverture traditionnelle du Yaryu.
La Danse des Huit ImmortellesHuit danseuses, parées de costumes somptueux et de couronnes fleuries, dessinent sur scène diverses figures symbolisant la nature. Cette danse, éclatante de grâce, aurait autrefois intégré des courtisanes pour magnifier la réussite de l’événement.
Le Lettré et le Valet (Malttugi)Dialogue burlesque et dansé où le valet raille avec verve l’incapacité et la vanité des lettrés, dénonçant par la satire les travers de l’aristocratie et appelant à l’égalité sociale.
Le Lettré et l’Esprit malfaisant (Yeongno)Errant dans ses pensées, le lettré est assailli par un esprit venu du ciel, le Yeongno, drapé d’un voile noir, qui le harcèle avant de le dévorer.
Le Vieillard, la Vieille et la Jeune ÉpouseCette pièce illustre, avec humour et gravité, les tensions d’un ménage déchiré entre l’épouse légitime, la concubine et une jeune promise, mettant en relief les difficultés de la vie conjugale et familiale.
Le Jeu du LionInspiré des croyances locales liées au relief de Suyŏng, il met en scène un lion gigantesque affrontant un tigre, pour finalement le dévorer. Ce combat symbolise un rituel d’exorcisme destiné à chasser les influences néfastes.
La Marche Funèbre (Sangyeo)Reconstitution de la procession funéraire traditionnelle coréenne, elle incarne l’expression communautaire du deuil et de la mémoire collective, rythmée de chants visant à accompagner le défunt dans son dernier voyage.